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L'hygiène de vie

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    I Les caractéristiques de notre système digestif et besoins nutritionnels

        Omnivore ? Quantité adaptée ?

Afin de répondre à ces questions, regardons notre physiologie, qui nous renseigne sur la composition des tissus, les moyens dont nous disposons pour nous procurer de la nourriture et la digérer. La dentition, les muscles de la mâchoire et leur amplitude sont proches de ceux des herbivores, adaptés à la mastication. Les ongles sont plats contrairement aux griffes acérées des carnivores.

    Système digestif : organes et glandes.

    Tube digestif est composé de la bouche, le pharynx,  l'œsophage, l'estomac et les intestins.

    Glandes salivaires assurent la dégradation des polysaccharides. Sucs gastriques permettent de digérer les protéines, graisses, eau alcool et élément indispensable à l’absorption de la vitamine B12 ; l’acidité de l’estomac est moins importante que celle des carnivores. La bile entre en jeu dans la digestion des graisses en cas de nécessité. Intestin grêle, long (de 8 m), comme chez les herbivores. Suc pancréatique participe à la digestion des glucides, lipides, protéines. Dégradation des glucides, les lipides et les protéines, eau. L’épithélium intestinal permet le passage dans la circulation sanguine des nutriments. Le gros intestin où siègent des enzymes et des bactéries qui participent à fermentation des végétaux, des glucides, putréfaction des protéines. Les bifidus sont des bactéries qui participent à la vitesse du transit.

Les selles sont composées de 75% d’eau, cellulose, médicaments et toxiques non assimilables.

Au regard de notre physiologie, nous pouvons conclure que : « La nourriture appropriée pour l’humain" serait "une alimentation variée mais avant tout végétale. », Elmadfa/Leitzman, Ernährung des Menschen: spécialistes de la nutrition.

  Les composants de notre corps 

     61% d’eau, 17% de protéines, 14% de lipides, 6% minéraux et oligo-éléments, 2% de glucides.

    Besoin en eau : 35 ml d’eau par unité de poids corporel, exemple pour une masse de 60 kg, ça donne 60*0,035 =  2,1 litres par jour.

    Protéines : association d’acides aminés. D’origine animale, elles sont bien assimilées (viande, poissons, laitage, œufs, fromages). Celles présentes dans les végétaux ont une absorption variant de 55 à 92% d’où association céréales légumineuse : riz/lentilles- maïs/haricot rouge – soja/riz, pâtes/haricot. Le + de protéines dans le soja, les lentilles, haricots blancs, pois chiches, champignons, graines germées, le pain complet, la spiruline qui contient, en plus, de la vitamine B12.

      Lipides : graisses, triglycérides majoritairement, phospholipides, cholestérol et vitamines liposolubles (A, D, E et K). On les trouve surtout dans l’huile, le beurre, le fromage, les oléagineux et les animaux. Différence d’assimilation : graisses saturées, viande de mammifères (beurre, mouton, porc, bœuf, huile de palme, oeuf…) et acide gras trans, huile hydrogénée, processus de durcissement de l’huile sont plus souvent stockées dans l’organisme : margarine, beignets, préparation pour gâteau, beurre de cacahuète, gaufre, tacos, biscuits salés, céréales, glaces. Les acides gras monoinsaturés, volaille (huile d’olive, avocat, huile d’arachide, de sésame, graisse de canard et d’oie, poulet) sont svt utilisés rapidement par l’organisme. Ils contribuent à la baisse de la glycémie. Les acides gras polyinsaturés (poisson gras, huile de soja, de maïs, de noix, de pépin de raisin, de colza, de lin…) sont utilisée totalement et rapidement et stimulent la digestion de toutes les autres graisses présentes dans l’organisme. Les oméga-3 sont importants pour la santé humaine : poissons gras, hareng, sardines, saumon…graine de Chia, le lin, la noix, le colza, le soja. Le rapport en Oméga et Oméga 3 devrait être inférieur ou égale à 3 sinon obésité, maladies cardio-vasculaires. Oméga 6 (huile de tournesol, œufs, germe de blé, margarines)   

    Glucides : glucose, fructose, galactose, amidon, lactose. Ils sont très bien assimilés par notre organisme.

    Oligo-éléments et minéraux : métaux et métalloïdes : magnésium, fer, silicium, zinc, rubinium, cuivre, brome, manganèse, étain, l’iode, l’aluminium, el plomb : transporteurs, catalyseurs. Des aliments comme l’oseille, la rhubarbe ou les épinards peuvent inhiber l’absorption du calcium. Des exp. ont prouvé la transmutation de certains minéraux.

    Les vitamines  sont des coenzymes indispensables à l’organisme. 13 vitamines essentielles : en grande quantité dans les fruits et légumes crus. Les carences amènent des maladies, par exemple, un manque de vitamine C donne le scorbut, de vitamine K donne la pellagre. Les excès sont toxiques, privilégier un apport régulier.

    Quelle quantité manger?

    Compte tenu des rituels alimentaires imposés par notre famille, les lieux de restauration ou les industriels (cantines, restaurants, stratégies de création d'envies), nos besoins alimentaires ne nous sont plus accessibles. On ne peut se fier à la satiété.

Fions-nous à l' Indice de Masse Corporelle (IMC) : kg/taille²  qui doit se situer entre 18 et 25. Par exemple, pour une personne d'une taille de 1,70 m et d'une masse de 65 kg, on obtient: 65/(1,7*1,7)= 22,49 donc son IMC est dans les clous. Il est nécessaire de se peser régulièrement afin de vérifier si on mange trop pour pas assez.

II L’homme et son milieu, les cycles.

        L’homme interagit avec son environnement par l’intermédiaire des cycles (jour et nuit), ne pas lutter, c’est garantir une meilleur santé. Cycle lunaire et menstruel. Cycle des saisons influe sur la vitalité, l’état d’esprit. Nous sommes sensibles aux astres situés à 400 000 km de nous. Sensible à la terre située sous nos pieds. A l’image des cellules qui se mettent au diapason de la zone dans laquelle, elle se trouve, les hommes s’harmonisent avec leur milieu. Etre en harmonie avec son milieu, c’est consommer des végétaux cultivés proches de chez nous et de saison.p145 ; Certains aliments perdent 50% de leur teneur vit C en 2 jours. Les gaz émis par le transport routier sont toxiques.

    Conclusion : alimentation variée végétale locale de saison, eau, éviter le gras issus des mammifères et des produits industriel. Se peser pour se situer par rapport à l’IMC. Limiter la consommation de sucres.

 Une fois que nous suivons les préceptes de cette conclusion, nous pourrions penser que tout est gagné néanmoins d'autres facteurs sont à prendre en compte.

      III Limiter l'intoxication de notre organisme par des agents non soupçonnables

Lorsque des toxiques pénètrent dans l'organisme, celui-ci enclenche des processus de dégradation, de défense, afin de s'en débarrasser. Avec la répétition des attaques, il n'y parvient plus. Cette impossibilité crée au final une dégénérescence de notre corps similaire à celle que l'on observe lors du vieillissement. Voici les quatre étapes du processus d'intoxication :

    1/Dégradation par reins, foie, rate, poumons système immunitaire, excrète par la sueur, les selles, les urines, l’air expiré et/ou mucus.

    2/ Reste d’où processus inflammatoire et oxydatif qui donnent fièvre ou diverses pathologie avec inflammation.

    3/ Toxiques se déposent dans les tissus, organes, articulations créant des barrages, des dysfonctionnements : gonflements, allergies, cellulite, obésité, migraines…

    4/ Toxiques qui imprègnent durablement les tissus, organes, articulations. Pathologies : asthme, tuberculose, allergies, migraines, rhumatismes chroniques.

    5/ dégénérescence localisée quasi irréversible: cancers, crises cardiaques, diabète, démences, artériosclérose…

    6/ dégénérescence globale.

Assez anxiogène comme processus, non? Regardons, en quoi, le choix de notre alimentation et sa préparation pourrait limiter cette usure prématurée de notre organisme.

   Les toxiques dans les produits que nous ingérons, inhalons et touchons

     Emballages et contenants provenant de l’industrie chimique qui se déversent et dans le liquide et l’aliment provoquant perturbation du système endocrinien, bisphénol A dans les conserves. Les BPF, papier thermique, laques, vernis, adhésifs, scellants dentaires. BPS : bouteille de Lait, biberons, jerricanes d’eau. D’autres éléments provoquent des allergies, dysfonctionnements métaboliques et/ou cancers.

    Les ustensiles : les poêles, casseroles avec revêtement Teflon dégagent de l’acide perfluorooctanoïque irritant pour les yeux, la gorge, provoque problèmes respiratoires. Lorsqu’il migre dans les aliments, accumulation dans les organes infertilité masculine, baisse de fécondité chez la femme. L’aluminium migre vers les aliments, son action est principalement neurotoxique (maux de tête, démences séniles, anomalie du comportement, altération de la coordination..) et aussi altération au sein du système digestif, brûlure d’estomac, constipation, flatulences.

    Eau du robinet : certaines communes traitent avec des sels d’aluminium avec effets négatifs sur le cerveau (troubles de la mémoire, Alzheimer…) ; choloroforme. Eau en bouteille : plastique composé d’antimoine proche de l’arsenic et étant perturbateur endocrinien, irritant pour les yeux, la peau, les poumons.

  Additifs : substances de synthèse ajoutées aux aliments : colorants, conservateurs, émulsifiants, édulcorants… E320, E321 : perturbateurs endocriniens…. Voir p30.    

  Nanoparticules : très minuscules particules qui confèrent de nouvelles propriétés à la matière ; leur taille leur permet de s’infiltrer dans nos tissus, pouvant atteindre aussi les organes et passer la barrière placentaire.

    Les pesticides : l’association n’est pas évalué, donnent des maladies neurodégénératives(Parkinson, Alzheimer), troubles de la reproduction, cancers du sang, perturbations endocriniennes, troubles respiratoires.

    Fertilisants (azote, phosphore, nitrates) : altèrent la fonction reproductive chez l’homme et la femme. Diminuent la teneur en vitamines, en oligo-éléments (fer, manganèse, chrome…). Aliments irradiés : comportent des radicaux libres et moins de vitamines et anti-oxydants : camemberts, céréales, crevettes, cuisses de grenouille, épices, eaux, échalotes, fraises, fruits secs, oignons, légumes secs, plantes aromatiques, viande de volaille. Défaut d’étiquetage, aliments issus de l’AB

   Conclusion : aliments issus de l’Agriculture Biologique. Contenants : bocaux en verre, céramique (sans plomb), aluminium anodisé, porcelaine, fonte naturelle, argile.

    IV Toxicité de certains comportements alimentaires

   Stress oxydatif - lors d'excès alimentaires

    Les réactions métaboliques très fréquences d'oxydo-réduction devraient être équilibrées. Pourtant quand l'organisme est face à un surplus d'apport, il va devoir stocker. En cas de production d’une réserve d’ATP, la réaction d’oxydation qui a lieu au sein des mitochondries de nos cellules va produire des produits intermédiaires faisant intervenir l’oxygène, il s’agit des radicaux libres. Ils peuvent se lier, entre autre aux lipides membranaires et provoquer leur destruction, altérer l’ADN de nos cellules. Les excès alimentaires entraînent des excès de radicaux libres. Le tabac, la pollution, le stress… participent à un défaut de neutralisation des radicaux libres. L’excès de radicaux libres s’accompagne d’une diminution des cellules immunitaires et favorise l’inflammation chronique par activation de messagers ordonnant à la cellule de fabriquer des cellules pro-inflammatoires dont le TNF (Tumor Necrosis Factor) et de la viscosité du cartilage articulaire.

L’activité des radicaux libres est aussi à l’origine des rides provoquées par l’altération du collagène et de l’élastine apportant la souplesse et la tonicité de la peau. L’oxydation entraîne la formation de lipofuscine—tâches de vieillesse. Active des messagers, TNF (Tumor Necrosis Factor)

Anti-oxydants : polyphénols, vitamines, glutathion, sélénium, zinc, manganèse, cuivre…). Thé vert, cacao, sirop d’érable, épices : avocat, cresson, l’ail, le chou vert, l’épinard, l’asperge, la chou de Bruxelles, le brocoli, curcuma, basilic, cannelle, thym, safran….

   Excès de sucres 

    L'ingestion excessive de sucre conduit à la glycation : le glucose se lie à certaines protéines extracellulaires à durée de vie longue. Empêche renouvellement et destruction de ces protéines. Les produits terminaux : AGE (Advance Glycated End-product) provoquent des liaisons rigides entre les fibres de collagène qui se durcissent et perdent leur souplesse et leur solubilité. Les étapes de la glycation favorisent la formation de radicaux libres. Les deux phénomènes s’auto-entretiennent. La peau en pâtit, du fait de l’activation d’enzymes telles les collagénases, gélatinases et stromelysine dont l’action aboutit à la destruction de collagène d’où perte de densité.

    Excès de sécrétion d’insuline : lorsque l’alimentation procure trop de sucre, la quantité d’insuline sera excessive et augmentera la production d’acide arachidonique qui lui-même engendrera la production de médiateurs pro-inflammatoires. Cette cascade inflammatoire est intimement liée au stress oxydatif—inflammation chronique. Index glycémique des aliments fournis dans la littérature nutritionnelle permet de choisir ses aliments avec discernement.

Alimentation trop acide

    Pour garantir son homéostasie, notre corps est tenu de maintenir des pH déterminés dans différents dans les tissus, organes, sang (7,38-7,42). Si les valeurs de pH tendent à s'éloigner de la valeur normale alors des substances tampons vont être puisés dans le sang, mais si cela ne suffit pas, de minéraux présents dans les tissus osseux peuvent être puisés. Ainsi pour garantir un bon équilibre acido-basique, il faut consommer 70% de produits alcalins. Plus simplement, une alimentation comportant 70% de végétaux est idéale. A l'inverse de nos habitudes alimentaires très acidifiantes, illustrées dans l'image ci-contre.

     Les conséquences d'une alimentation trop acide : les poumons, le foie, les reins et la peau qui assurent la désacidification sont surchargés, ils s’affaiblissent. Pour le foie, excès d’ammoniac, blocage de la respiration et de la production d’énergie par les cellules. Les minéraux alcalins, comme le calcium sont puisés, ce qui aboutit à l'ostéoporose. Porosité intestinale : réactions inflammatoires et à la longue une hyperproduction de cytokines peut déboucher sur une insulino-résistance. Graisse abdominale.

La leucocytose digestive

    Expériences du début du XXème siècle, augmentation du nombre de globules blancs après l’ingestion d’une tasse de chocolat au lait sucré, pain et beurre de 7000 leucocytes on passe à 13000 par mm3, une demie heure plus tard. Cette leucocytose n'apparaît pas si on débute son repas par des fruits ou légumes crus.

   Les cas particuliers

    LAIT : caséine, protéine surabondante, lactose indigeste chez 41%, facteur de croissance IGF-1.

    VEGETARIENS : meilleure espérance de vie, moins de cancers, moins de problèmes circulatoires, d’attaques cardiaques, d’angine de poitrine, maladie cardio-vasculaire. Viande rouge : risque accru de cancer du sein, prostate et colorectaux.

    CEREALES : raffinées (riz, pâte, pain blanc) apportent peu d’éléments nutritifs (minéraux vitamines), ont un indice glycémique élevé. Céréales complètes sont meilleures, sans gluten (riz, sarrasin, quinoa) diminuent le risque allergique au niveau de l’intestin et favorisent une meilleure assimilation du fer.

    CUISSON : au-delà de 110°C a une action cancérigène.

Conclusion : éviter les sucres, consommer 70% de produits végétaux (légumes, et fruits), commencer son repas par des fruits ou légumes crus. Eviter les produits raffinés. Limiter la taille des portions alimentaires.

    V Solutions, conclusion

    Produits issus de l’agriculture biologique frais et de saison. Au moins 70% de fruits et légumes. Cuisson à moins de 110°C. Crus cuits à la vapeur ou sous forme de soupe. Pas de sucre après 16-17 heures. Pas de laitage, céréales complètes.

    Garder la ligne. Lavages intestinaux, jeun, mono-diète, sauna, activité sportive (endurance, sudation), massage lymphatique (évacue les substances stagnantes).

    Produits permettant d’éliminer les toxiques : déjà dans la nourriture, on trouve des éléments qui aident notre corps à éliminer, le sélénium est un minéral présent dans les céréales, le poisson, les germe de blé, la levure de bière, l’ail, l’oignon et les fruits qui prévient des effets de métaux lourds.

    Aider le foie, c’est améliorer l’élimination des toxiques : complexe radis noir-artichaut.  Cure de citrons : 13 jours pendant lesquels, on augmente d'une unité le nombre de citron pressé bu. On plafonne à 7 puis on redescend.

Tous les éléments, concourants à l’optimisation de l’hygiène de vie, sont documentés et expliqués dans le livre « », auto-publié en 2014.