Egalement appelé souci des jardins, grand souci, souci des champs, souci des vignes, petit souci ou encore fleur de tous les mois. Le souci, plante annuelle de la famille des composés, est très fréquent dans les jardins. La tige mesure environ 30 cm est port des fleurs jaunes éclatant d’ordinaire, mais aussi de teinte pâle ou orangée.
Récolte : du souci, cueillez les fleurs et les feuilles le matin, avant le bel épanouissement de l’orangé. Utilisez-les fraîches ou faîtes-les sécher à l’ombre, dans un endroit bien aéré.
Le souci a une action sur la guérison des plaies qui est presque aussi forte que celle de l’arnica. L’avantage du souci est qu’il amène la cicatrisation sans inflammation, ni suppuration. Il était bien connu au Moyen Age par sainte Hildegarde et Albert le Grand, qui le donnaient entre les troubles de l’intestin, les obstructions du foie, les piqûres d’insectes et les morsures de reptiles. Le médecin italien Matthioles, au XVIème siècle, a été le premier à le recommander en collyre contre les ophtalmies, les conjonctivites et les inflammations des yeux en général.
Pommade : exprimez deux cuillères à soupe de jus de feuilles de souci, et mélangez-les intimement à 500 g de beurre.
Sources: Encyclopédie des plantes médicinales de Tina Cecchini aux éditions De Vecchi, La santé par les plantes écrit par Oertel Bauer aux éditions Alsatia et Mon herbier de santé de Maurice Mességué aux éditions Laffont Tchou.