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LES DRUIDES

    Personnages énigmatiques, les druides (le terme vient du gaélique dwir, le « chênes », ou du gaulois druid, (l’ « homme qui sait »), prêtres des Celtes, relèvent désormais du mythe. Les auteurs romantiques sont les principaux responsables de ce détournement des faits, dans la mesure où ils ont souvent évoqués des figures clés de la religion celte avec des expressions loin de la réalité historique.

    Pour avoir une idée plus claire du rôle des druides, on peut faire référence à un témoin digne de confiance, Jules César qui, dans les Commentaires de la guerre des Gaules, évoque des dépositaires de l’ésotérisme celte, placés au sommet de la hiérarchie des peuples qui habitaient sur la « terre des Carnutes, au centre de la gaule ». César nous apprend que les druides s’occupaient des cultes, procédaient aux sacrifices et à toutes les pratiques relatives à la religion ; ils instruisaient de nombreux jeunes. Leur sagesse était si grande qu’en général on les appelait même pour traiter des controverses publiques et privées. Ils n’utilisaient aucune forme d’écriture pour ce qui concernait la religion, mais ils se servaient de l’alphabet grec pour tout autre sujet.

Leur enseignement principal se fondait sur l’ « immortalité  de l’âme et sa migration, après la mort, d’un corps à l’autre ».

    Les druides connaissaient à fond les « questions sur les astres et leurs mouvements » : de ce patrimoine, issu principalement de l’observation, ils tiraient la plupart de leurs connaissances scientifiques qui, amalgamées au langage du mythe, ont contribué à faire de ces prêtres des personnages mystérieux dont, aujourd’hui encore, on ne connaît que certains aspects. Déjà à l’époque des Romains, ils suscitaient beaucoup de curiosité, au point que César en souligne l’existence dans ses écrits.

Dans la tradition religieuse des druides, le bois était le lieu symbolique, avec une aura sacrée considérable. C’est là que se déroulaient les cérémonies, souvent face aux arbres les plus grands, témoins de cultes millénaires. Pour confirmer l’importance accordée au monde végétal, l’ »alphabet » des druides aurait des les arbres comme principaux référents : A, ailin (orme) ; B, beith (bouleau) ; C, coll (gui), et ainsi de suite.

Le bois sacré était principalement un lieu où le surnaturel prenait une physionomie propre, se manifestait aux hommes, exprimait sa puissance. Contrairement à l’ordre naturel des choses, la faune en était absente et seuls les éléments s’y déchaînent d’un façon plutôt spectaculaire (tremblements de terre, vent, foudre et éclairs) ou mythologique (présence de dragons, statues sculptées dans les troncs d’arbres…). Tout cela était bien sûr alimenté par le rôle important attribué aux arbres, par les druides comme parles personnes les plus simples, conscientes de la valeur du monde végétal, avec lequel tous avaient appris à vivre en symbiose.

Les druides étaient assistés par les ovates, personnages importants dans la tradition ésotérique celte. On trouve quelques informations sur eux dans les écrits des historiens grecs Diodore de Sicile et Strabon, qui les mentionnent comme astrologues et devins, capables de prononcer des auspices en examinant des manifestations naturelles : vol des oiseaux et viscères des animaux sacrifiés. Ils exerçaient sans doute la médecine et jouissaient des mêmes privilèges que les druides. Les ovates ne participaient pas à la guerre et ne payaient aucun tribu, ils étaient exemptés de toute activité belliqueuse et n’étaient pas impliqués dans les pratiques concernant la collectivité. Leur rôle était plus fonctionnel que celui des druides ; ils appliquaient les connaissances théologiques codifiées par les prêtres à la divination, à la prophétie, à la magie.

 

Menhirs et Dolmens Collines de craie
Les pyramides Les labyrinthes

Les druides

Les mages de Zarathoustra

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Tiré de « Le symbolisme ésotérique » écrit par M. Centini aux éditions De Vecchi.