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dessin de prunellier en couleur

 Prunellier – Prunus spinosa

       On l’appelle aussi prunier sauvage, prunier épineux ou encore épine noire. On le trouve sur les coteaux ensoleillés, créant des haies épineuses et des buissons. Ses fleurs sont semblables à celles du prunier domestique mais plus petites. Il fleurit d’avril à mai. Récolte : pendant la floraison ; les fruits quand ils sont mûrs. L’écorce du tronc, des branches et de la racine a des propriétés astringentes et laxatives ; mais on ne peut pas l’utiliser car elle contient de l’acide prussique. En revanche, les fruits qui sont immangeable crus à cause de leur acidité et de leur âpreté, peuvent servir à la préparation d’une liqueur fort agréable.

 Liqueur de prunelle

  Cueillir 500 g de prunelles lorsque la gelée blanche les a un peu flétries. Les mettre dans un récipient de terre ou de verre, les écraser en laissant les noyaux, et les faire macérer avec un litre d’alcool à 90°. Au bout d’un certain temps, filtrer, recueillir le liquide et remettre le résidu dans le récipient primitif avec un demi-litre d’eau.

Au bout de 5 ou 6 jours, filtrer cette deuxième infusion et la mélanger avec la première. Le résidu des prunelles sera pressé dans un linge pour récupérer tout le suc qu’on ajoutera à la liqueur déjà filtrée. Préparer un sirop en faisant bouillir 500 g de sucre dans 300 g d’eau. Lorsque le sucre sera dissous, laisser refroidir le sirop et le mélanger avec l’alcool. Agiter le tout, filtrer sur papier et mettre en bouteille. La liqueur sera prête à la consommation que quelques semaines plus tard.

  Le prunellier contre la constipation

 Infusion : un thé de fleurs et de feuilles composé de 2 cuillères à café dans une tasse d’eau.

Sources:  Encyclopédie des plantes médicinales de Tina Cecchini aux éditions De Vecchi, La santé par les plantes écrit par Oertel Bauer aux éditions Alsatia et Mon herbier de santé de Maurice Mességué aux éditions Laffont Tchou.