Son nom, à lui seul, est tout un programme : il vient du latin salvare, « guérir ». Et l’on disait, au XIVème siècle, chez les médecins de l’école de Salerne : « Pourquoi meurt-il, l’homme dont la sauge pousse au jardin ? ». C’est un des simples les plus populaires depuis toujours : on cultivait la sauge aussi bien pour des usages culinaires que pour ses nombreuses applications thérapeutiques. On lui attribuait même le pouvoir magique de rompre les enchantements. Les femmes s’en servaient pour se frotter les dents, pour les rendre plus blanches. Sous-arbrisseau de la famille des labiées, la sauge ne dépasse guère un mètre de haut.
Parties de la plante à employer : les feuilles, que l’on récoltera avant la floraison et que l’on débarrassera de leur pétiole et les sommités fleuries. Il faudra les conserver dans un récipient rigoureusement clos.
Fumée de sauge : pulvériser une poignée de feuilles sèches de sauge. Avec cette poudre, on confectionnera des cigarettes pour les fumer lors d’une crise d’asthme.
L’infusion de feuilles et de fleurs de sauge : jetez une demi-poignée de mélange sec dans un litre d’eau. Une tasse au coucher.
Il est courant, dans la tradition amérindienne, de s'imprégner de fumée provenant de la combustion d'herbes odorantes afin de purifier le champ d'énergie et l'air ambiant. On emploiera couramment une combinaison de sauge et de fines herbes pour purifier et équilibrer l'aura.
Sources: Encyclopédie des plantes médicinales de Tina Cecchini aux éditions De Vecchi, La santé par les plantes écrit par Oertel Bauer aux éditions Alsatia et Mon herbier de santé de Maurice Mességué aux éditions Laffont Tchou.