Egalement appelée queue-de cheval, queue de renard, queue de chat ou encore herbe à écurer. Il semble que cette plante n’est pas subie de transformations au cours des siècles : elle est parvenue à nous comme elle était il y a des millions d’années. La prêle ou pourrait-on dire la queue-de-cheval tire son nom de sa silhouette particulière :une tige raide, cannelée, de 10 à 30 cm de haut, portant de place en place des verticiles : ces dernières portent un épi sporangifère, long de 3 centimètres. Très commune, vivace, elle habite les lieux humides, des champs argileux très compacts, marais et fossé ainsi que les talus des chemins. Elle fleurit de mars à avril mais sa récolte se fait de mai à juillet. Dans certaines régions, on utilise ses rameaux pour frotter les objets de cuivre.
Principes actifs : acide silicique, substance amère, acide aconitique, fer, soufre et manganèse.
Décoction : aspirer le liquide (voir saignements) par le nez deux à trois fois par jours pour rétablir la circulation sanguine.
Sources: Encyclopédie des plantes médicinales de Tina Cecchini aux éditions De Vecchi, La santé par les plantes écrit par Oertel Bauer aux éditions Alsatia et Mon herbier de santé de Maurice Mességué aux éditions Laffont Tchou.