Aussi appelée violette de mars, violette des haies, violette de carême, fleur de mars, jacée de printemps ou encore violer commun. C’est une petite plante herbacée presque acaule, qui croît spontanément dans toute l’Europe, avec une préférence pour les lieux humides et frais. Pour les Anciens, la violette était une fleur sacrée : on s’en ceignait la tête au cours des fêtes en l’honneur de Saturne et on la dédiait au grand Pan, le dieu étrange et tout-puissant de la Nature et de la Vie. C’est Hippocrate, lui-même, le père de la médecine, qui l’a le premier recommandée contre les maux de tête, les vapeurs d’ivresse et les troubles de la vue.
Partie de la plante à employer : toute la plante que l’on récoltera en pleine floraison. On fera sécher séparément les racines, les feuilles et les fleurs. Même desséchées, les violettes conservent leur parfum.
Sirop : faire infuser 100 g de fleurs fraîches dans un litre d’eau. Douze heures après faire infuser avec un 1,8 kg de sucre ; réduire une heure au bain-marie, et mettre en bouteilles. Une cuillère de sirop toutes les deux heures.
Infusion : une pincée de feuilles sèches de violette dans une tasse d’eau chaude. Laisser infuser dix minutes, puis passer, sucré et boire toute de suite.
Sources: Encyclopédie des plantes médicinales de Tina Cecchini aux éditions De Vecchi, La santé par les plantes écrit par Oertel Bauer aux éditions Alsatia et Mon herbier de santé de Maurice Mességué aux éditions Laffont Tchou.