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L'approche du symbolisme ésotérique

    Le fait de voir semble oblitérer le fait culturel d’observer, ce qui limite notre approche de la connaissance et nous laisse en proie aux seules apparences. Aujourd’hui, conditionnés par notre présomption de savoir, plus ou moins inconsciente, nous pensons avoir appris quelque chose rien qu’en regardant l’expression de la connaissance, estimant qu’on se disperse dans une autre approche plus approfondie qui ne condense pas tout sur-le-champ, comme le voudrait notre style de vie contemporain. Mais si l’on ne s’arrête que sur l’image, une réflexion mûrie quant à notre manière de l’utiliser pour connaître et grandir se révèle nécessaire.

Il n’est pas facile de découvrir ce que laisse un symbole chez l’observateur (ou chez celui qui regard tout simplement) ; il ne nous en reste que des fragments, par une sorte d’empathie dont les lignes directrices nous échappent.

Il peut être rationnel de penser que le symbole joue sur deux plans :

    Souvent le symbolisme a plusieurs facettes, les relations qu’il propose peuvent être influencées par de multiples causes extérieures ; du fait de cette ambiguïté, il est difficile de se faire un jugement objectif si l’on n’est pas disposé à se fier qu’aux sollicitations de l’ésotérisme. Sur ce point, M. Schneider nous offre une occasion de réfléchir intéressante en se servant du symbolisme des instruments de musique. Il prend notamment l’exemple de la flûte qui, par sa forme, est phallique et masculine, alors que sa sonorité est féminine. Il y a une correspondance étrange d’une duplicité inverse de cet instrument avec le tambour, dont la voix grave est masculine, alors que ses formes arrondies sont féminines.

D’après Jung, l’homme a plusieurs possibilités pour utiliser l’instrument symbolique :

    Tel un aimant, le symbole attire les phénomènes correspondants qui proposent une base commune, s’orientent avec le même rythme dans l’itinéraire de la conscience. A la différence des sciences sociales qui essaient de définir des relations horizontales au sein de la culture, par le langage du symbole, l’ésotérisme propose une approche verticale, certain que des rythmes « cosmiques » existent entre les choses et les personnes : un dialogue toujours ouvert, capable de ne faire vibrer que quelques hommes.

    La valeur du symbole se situant à différents niveaux de la réalité, il fournit de multiples éléments pour vérifier mythes et légendes installés dans l’inconscient collectif. Le symbole « explique », le mythe, c’est une matière polyvalente, il est le dépositaire d’une clé qui lui est propre pour accéder à la Connaissance. En fait, le symbole s’abaisse ou s’élève en fonction du niveau où on lui demande d’exprimer sa potentialité. C’est peut-être dans ce dynamisme que se trouve le risque encouru par ceux qui considèrent le mécanisme symbolique comme un instrument unique pour accéder à la signification d’un domaine déterminé de la culture, où il fait figure de clé de voûte.

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« Le regard ésotérique » écrit par Jean-Pierre Laurant, aux éditions Bayard.

Tiré de « Le symbolisme ésotérique » écrit par M. Centini aux éditions De Vecchi.