Le Menhir

Du breton men= pierre et hir=long.

La datation des menhirs est problématique si l’on ne trouve pas dans leur environnement des objets fournissant quelques indications. Il s’agit en général d’œuvres réalisées à partir du néolithique et qui sont entrées plus tard dans la tradition religieuse celtique.

De nombreuses régions d’Europe présentent de véritables étendues de menhirs : exemple caractéristiques, le site de Carnac, en France où, dans la région de Le Ménec, on trouve au moins 1169 monuments de ce type en rangées parallèles sur environ un kilomètre. C’est un ensemble immense, dont le rôle continue d’être un mystère, même si plusieurs hypothèses le mettent en rapport avec l’observation astronomique. Mais il y a aussi d’autres menhirs isolés, encore debout ou tombés, en plusieurs points d’Europe. Ils sont toujours un beau sujet de dilemme pour les historiens et un creuset suggestif d’hypothèses pour les passionnés d’énigmes.

Même si sa fonction au sein du rite n’a pas encore été élucidée, son lien avec le sacré est avéré, comme d’ailleurs la plupart des témoignages lithiques de nos ancêtres.

Le dolmen

Du breton dol = table et men = pierre. Le dolmen, est le monument par excellence de la tradition religieuse et funéraire celte. Il s’agit d’une structure très simple : une pierre posée à l’horizontale sur deux pierres verticales. Il est tenu le plus souvent pour une chambre funéraire, même si tous les spécialistes ne partagent pas cette hypothèse. On pensait autrefois que ces grandes structures lithiques étaient des espèces d’autels pour sacrifices humains. L’anthropologie moderne a démenti cette hypothèse pourtant au Moyen-âge, plusieurs dolmens présents dans certaines régions d’influence celtique ont été abattus. Etant liés à des cérémonies funéraires, on pensait qu’ils abritaient des démons : autour de plusieurs d’entre eux, on a effectivement trouvé des traces de pratiques en relation avec le culte des morts.

Le site énigmatique de Stonehenge, en Grande-Bretagne, comprend une série de dolmens structurés selon un dessin bien défini. Il y a longtemps que l'on discute sur la fonction de ce grand ensemble: en général, les scientifiques pensent qu'il s'agit d'une sorte d'observatoire n'ayant rien d'une création révolutionnaire, fruit de calculs astronomiques mystérieux, même s'il fut conçu avec grand soin et d'après de solides connaissances techniques.

Les dolmens ont sans doute joué un rôle en rapport avec l’astronomie.

Comme pour les menhirs, la fonction des dolmens continue d’être un mystère, et même l’archéologie, qui s’est démenée pour résoudre leur énigme, n’a toujours pas réussi à dépasser le stade des hypothèses.

Toutefois, les archéologues ont découvert les techniques des hommes de l’Europe préhistorique et protohistorique pour soulever ces grandes masses de plusieurs tonnes. Grâce à des cordes et des plans inclinés, une fois équarries, les pierres étaient portées et soulevées jusqu’à l’endroit choisi.

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Tiré de « Le symbolisme ésotérique » écrit par M. Centini aux éditions De Vecchi.